A cinq ans déjà, elle chante à la cantonade qu’elle sera peintre et princesse.
Par amour des enfants, elle entre dans la Police Nationale pour servir en brigade des Mineurs. Son travail l’amène à vouloir peindre « le regard des enfants », et elle se lance dans le portrait à l’huile.
Admirative de FRA ANGELICO, elle reproduit les « Fiançailles de Marie » et est déçue de ne pas savoir poser les feuilles d’or sur les auréoles. Pour y remédier, elle décide de suivre des stages d’icônes sous la conduite de Georges DROBOT et trouve sa voie.
Après l’acquisition des techniques traditionnelles russes, elle reproduit des icônes orthodoxes. Elle représente également des fresques et des peintures d’artistes catholiques correspondant à sa spiritualité.
Bien qu’utilisant l’épaisse préparation de base constituée de pigments et de jaune d’œuf, elle parvient à donner de la transparence et de la luminosité à ses couleurs.
Il ressort de ses œuvres un sentiment de paix. Chloé affirme pourtant « Je ne suis qu’au début du chemin ! ».